Delly Sessanga sur la loi Tshiani : "Cette loi est loin d'être nationale. Il s'agit de la démarche d'un groupe privé qui a ravalé les institutions. C'est une menace au même titre que la menace extérieure". - Profondeur

Des réactions continuent de se faire entendre après l’alignement de la proposition de loi Tshiani parmi les matières à traiter dans le calendrier de la session de Mars de l’Assemblée nationale.

Élu de Luiza, réputé pour être le parlementaire le plus productif en terme des lois, Delly Sessanga s’oppose farouchement à l’initiative de Noël Tshiani endossée par le député national Nsingi Pululu.

“Cette loi est loin d’être nationale. Il s’agit de la démarche d’un groupe privé, qui a ravalé les institutions et n’instrumentalise plus leurs dépouilles qu’aux fins inavouées de conservation du pouvoir par la restriction de l’espace politique. Mais la menace est nationale”, écrit le président du parti Envol.

Dans la foulée, ce candidat déclaré à la présidentielle de 2023 déplore la recrudescence du discours tribal et du régionalisme, considéré comme une menace de l’intégrité territoriale.

«La recrudescence du discours tribal, du régionalisme et du clientélisme auquel s’ajoute les lois scélérates, de discrimination raciale et de faciès menace l’unité nationale et l’intégrité du territoire au même titre que les menaces extérieures», a -t-il insisté.

Rappelons qu’à travers sa proposition de loi endossée par Nsingi Pululu, Noël Tshiani entend verrouiller ou restreindre les ambitions des Congolais nés d’un parent étranger. Ainsi, pour espérer briguer la présidentielle il faudra être né des parents 100% congolais si cette loi arrivait à passer au niveau de la chambre basse du parlement.

Par Hervé Itoma

Directeur Général