Les quatre ans du Président Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ont été mouvementés sur le plan économique. Suite à sa vision de voir le Congo sortir du gouffre dans lequel il est plongé depuis des années, il a déployé durant cette période de gros efforts qui, me semble-t-il, produisent des effets escomptés pour le présent et pour l’avenir. Si les deux premières années de son mandat furent caractérisées par des vicissitudes liées à une alliance de gouvernance non acquise totalement à sa cause, il sied de souligner que depuis l’avènement du Gouvernement SAMA LUKONDE, une lueur d’espoir renaît et ce, malgré l’environnement interne dominé par les conflits à l’est du pays d’une part, et le contexte international caractérisé d’abord par la propagation du coronavirus et ses suites, et ensuite par le conflit russo-ukrainien et ses effets sur l’économie mondiale, d’autre part. sans oublier la guerre qui frappe notre pays, de par l’agression rwandaise via les terroristes du M23.
Le présent bilan se veut chiffré, car parler de l’économie sans chiffre revient à décrire un tableau sans en donner les couleurs. Aussi, faut-il indiquer que ce travail est réalisé à l’aune de grands agrégats du système macroéconomique de la RDC.
A PROPOS DU PRODUIT INTERIEUR BRUT (LE PIB) ET DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE.
La croissance économique, estimée à 4,1% en 2019, D’ici décembre 2023, pourra être évaluée à 6,7%, ce qui fera de la RDC le 4ème Etat d’Afrique ayant le plus fort taux de croissance économique.
Cette croissance n’est pas un fait du hasard. Elle est le résultat d’une politique de gouvernance économique implémentée par la Président de la République et portée par l’action du Gouvernement.
A PROPOS DE L’INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN ET DE L’EVOLUTION DOING BUSINESS
Suite à un énorme déficit de politique de développement humain pendant près de 3 décennies, la RDC se retrouve aujourd’hui au rang des Etats les plus pauvres, ceux ayant l’indice de développement humain au plus fort rabais.
Suite à un énorme déficit de politique de développement humain pendant près de 3 décennies, la RDC se retrouve aujourd’hui au rang des Etats les plus pauvres, ceux ayant l’indice de développement humain au plus fort rabais.
Mais aujourd’hui l’espoir renait. Hier bon 47 ieme, aujourd’hui La RDC se classe au 43ème rang sur 53 pays d’Afrique. Au monde, elle occupe la 179ème place sur un total de 191 Etats. Mais grâce notamment à la gratuité de l’enseignement notamment et l’injection dans le système de santé de plus 2.800 médecins et infirmiers confondus, qui ont été mécanisés, notre pays a gagné 3 places. A savoir une place par an. Un record jamais enregistré en Afrique.
Cette place sera confortée grâce a des efforts et des projets innovants. Nous citons notamment :
1) Le programme de développement local des 145 « PDL-145 » en sigle.
Ce programme qui vient de connaitre sa phase d’exécution dans certains territoires, vise à améliorer le cadre de vie des populations rurales. Il est d’un montant total d’environ 1,6 milliard de dollars. Il vise à autonomiser les 145 territoires, répartis dans les 26 provinces que compte la RDC et ce, dans le but de sortir 25 millions de congolais de la pauvreté. Les principales réalisations attendues sont :

  • La réhabilitation et/ou l’entretien de 38.936 km de route et de 444 ouvrages d’art ;
  • La construction de 418 mini centrales solaires et de 471 km d’éclairage public ;
  • La construction de 3.071 forages et de 447 sources d’eau aménagées ;
  • La construction de 238 marchés modernes ;
  • La construction de 145 bâtiments administratifs dans les chefs-lieux des territoires et de 636 bâtiments administratifs dans les chefs-lieux des secteurs ;
  • La construction de 1.450 logements du staff dirigeant des territoires en raison de 10 dans chaque chef-lieu ;
  • 788 centres de santé et 1.210 écoles à construire et/ou à réhabiliter et équiper ;
  • 500.000 producteurs locaux à structurer, à professionnaliser par filière à raison de quatre filières par territoire ;
  • 4.340 équipements agricoles de production, de traitement et de transformation à acquérir pour le développement de champs collectifs de 75 hectares par filière et par territoire, soit un total de 43.000 hectares pour les 145 territoires ;
  • 500.000 tonnes d’intrants et de semences à distribuer aux producteurs et ménages locaux agricoles, …
    La mise en place des actions prévues dans ce programme devra à terme permettre d’améliorer l’accès des populations des 145 territoires aux infrastructures et services socio-économiques de base. Cela doit également permettre de redynamiser les économies locales.
    S’il est vrai que l’IDH se rapporte à l’amélioration des conditions de vie de la population d’un Etat, il va de soi que la réussite du programme de développement de 145 territoires aidera la RDC à améliorer sa cotation dans ce domaine précis.
    2) La gratuité de l’enseignement primaire
    Bien que consacrée dans la Constitution du 18 février 2006, plus précisément à son article 43 alinéa 5, la gratuité de l’enseignement n’a jamais été effective jusqu’avant la prise du pouvoir par le Président de la République, Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Voici ce que représente cet investissement ambitieux dans le capital humain de la RDC en terme chiffré :
  • La gratuité de l’enseignement coûte au gouvernement plus d’un milliard de dollars américains par an ;
  • Le gouvernement a augmenté le budget alloué à l’éducation de 9,1% de 2021 à 2022 et de 23,9% de l’année 2022 à 2023 ;
  • La prise en charge par l’Etat de 23.150 nouvelles écoles de plus sur les 41.739 écoles publiques avant la gratuité, soit un accroissement de 55%, désormais 64.889 écoles publiques bénéficient des frais de fonctionnement ;
  • La prise en charge par l’Etat par le trésor public avec les efforts propres du Gouvernement de 200.220 enseignants nouvelles unités (N.U) aussi bien du niveau maternel, primaire que secondaire, sans oublier le personnel des bureaux, gestionnaires, soit un accroissement des effectifs payés de 65%. Les effectifs des enseignants payés sont passés de 410.254 à 676.454 ;
  • L’augmentation de l’enveloppe mensuelle de rémunération qui passe de 148 milliards de FC à 224 milliards de FC, soit un accroissement de 51,7% ;
  • La rémunération mensuelle d’un enseignant passe de 159.662,67 FC à 367.023FC soit une augmentation de 100 pourcent ;
  • Les effectifs des élèves sont passés de 16.809.413 en 2018 à 22.282.278 en 2022, soit une augmentation de plus de cinq millions d’enfants ;
  • La mécanisation de 68.185 nouvelles unités est en cours de réalisation.
    Le progrès à réaliser au niveau de l’indice du développement humain rime avec l’accès à l’école, la formation et l’encadrement de l’élite. Sur ce point précis, les efforts consentis jusque-là par le gouvernement congolais sont de nature à faire gagner beaucoup de places à la RDC.

Des actes sur la vie du congolais
Le programme de l’accès a l’eau
Le chef de l’Etat a en deux ans, inauguré deux usines d’eau dont l’une le mercredi 23 février dernier, à Kinshasa, à l’inauguration de la première phase du complexe industriel de traitement d’eau potable de Binza Ozone. Cette première phase du projet est réalisée à la hauteur de près de 71 millions de dollars pour une capacité de 110 000 mètres cubes/ jour. Aujourd’hui dans plusieurs quartiers de Ngaliema et mont Ngafula les kinois boivent l’eau potable.
Sans oublier celui de Lemba IMBU qui lui a été inaugurée bien avant, donnant une possibilité de 200.000 mètres cubes par jour.
Le Programme de réhabilitation des universités et bus academia
Aujourd’hui toutes les universités de la RDC se voient revêtir d’une belle robe, de suite de la décision du Chef de l’Etat qui a mis au-devant le bien des étudiants avenir de notre pays. Ils ont aujourd’hui la possibilité de se mouvoir sans problème grâce à ces bus pimpants neuf, 220 bus au total pour la première phase en ce qui concerne Kinshasa.
IV. A PROPOS DU BUDGET DE L’ETAT
Depuis l’accession du Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la magistrature suprême, le budget du pouvoir central est en constance progression. Il se chiffre comme suit :

  • En 2023, présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 29.520,9 milliards de FC (14,6 milliards USD), soit un taux d’accroissement de 32,7% par rapport au budget de l’année 2022, chiffré à 22.253,0 milliards de FC (11 milliard de dollars américains) ;
  • Quant au budget de l’exercice 2021, il a été initialement arrêté à la hauteur 14. 620,5 milliards de FC. Mais pour une première fois dans l’histoire de la RDC, une loi de finances rectificative a revue à la hausse le budget. Cette loi a été présentée, en recettes et en dépenses, à la hauteur de 16.621,6 milliards de FC dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial.
  • la loi de programmation militaire, une première dans notre pays, est une loi financière pluriannuelle de 2023-2025 qui fixe les échéances des crédits de paiement relatifs aux dépenses d’équipement et de développement des forces armées congolaises. Dans le même ordre d’idées, cette loi définit la tranche du budget réservée au développement et à l’équipement des FARDC.
    IV. Infrastructure de manière global :
  1. La construction du Port en eau profonde de Banana ;
  2. Le bitumage de la Route Kasomeno, en RDC – Mwenda, en Zambie, longue de 270 kms;
  3. la route de la RN 7, LODJA-BENADIBELE-LUKIBU-KANANGA longue de 266 mètres ;
  4. Le bitumage de 30 km de Voirie dans la Ville de Bukavu et celui de 100 km du tronçon Bukavu – Goma ;
  5. Le bitumage de 748 km du tronçon Beni – Komanda – Niania –Kisangani ;
  6. La réhabilitation de 80 km du tronçon Kasindi – Beni ;
  7. La réhabilitation de 54 km du tronçon Beni-Butembo ;
  8. La réhabilitation de 89 km du tronçon Bunagana-Rutshuru-Goma ;
  9. La mise en service du bac pour la traversée entre Zongo et Bangui (RCA) ;
  10. Le bitumage de la route Kalamba Mbuji – Kananga – Mbuji Mayi.
  11. Le bitumage de 86 km du tronçon de la Route Kolwezi – Dilolo ;
  12. Le bitumage du tronçon Boma – Moanda;
  13. Le bitumage de 140 km entre Kasumbalesa et Sakanya;
  14. Le bitumage du tronçon Tshikapa – Kamuesha, et Réhabilitation des Infrastructures rurales connexes ;
  15. Le bitumage de 56 km du tronçon Pont Lovua – Tshikapa ;
  16. La construction d’un nouveau Pont, long de 160 mètres sur la rivière Kasaï à Tshikapa.
  17. L’achat de 100 ponts modernes.
    Tous ces chiffres, à mettre à l’actif du Président de la République, ne sont pas anodins. Merci!

Jean-Thierry MONSENEPWO
Communicateur PR05
Kinshasa, le 18 février 2023

By Hervé Itoma

Directeur Général