Promesse électorale : un vœu pieux ou une réalité? (Tribune de César Olombo). - Profondeur

À l’approche de chaque scrutin éandre johnson houston texans jersey lunarsolo nike mujer czc redukce na sluchátka edge 500 bluetooth nike flyknit racer black white gümüş zarif bileklik pull avec message homme gianni chiarini colette Italy adidas handball spezial test kot kap modelleri 2013 andre johnson texans jersey swarovski nowa kolekcja 2016 biotin collagen conditioner lagan gáz főzőlap nike flyknit racer black whitelectoral, il s’observe en République Démocratique du Congo, l’apparition des prétendants au pouvoir qui tiennent des promesses souvent fallacieuses, allant jusqu’à promettre monts et merveilles aux électeurs, question de s’attirer une certaine sympathie.

Sans programme concret, ces différents candidats qui défilent dans tous les quartiers usent de la démagogie et profitent de la faiblesse des électeurs qui vivent dans la précarité pour obtenir des voix sans les moindres efforts.

“Votez pour moi, je vais changer votre social”, c’est le seul et l’unique message qui reste suspendu sur les lèvres de tous les candidats (Président, Députés nationaux et provinciaux), sans toutefois engager un débat de fond sur leur approche de gestion.

À travers ces multiples promesses fallacieuses dont la matérialisation ne s’opère que dans l’imaginaire de ses concepteurs, le citoyen lambda sous-entend avoir l’accès aux soins de santé appropriés, un logement décent, manger à sa faim et pouvoir envoyer ses enfants dans des bonnes écoles. Pire encore, même les candidats députés font la course vers l’inconnu, ignorant pratiquement le rôle d’un parlementaire au point de vendre du vent aux auditeurs de leurs discours éhontés.

Qu’arrive-t-il après les élections?

Le palais du peuple donne l’impression de créer une sorte d’amnésie dans le chef des anciens candidats députés dès qu’ils sont proclamés vainqueurs aux législatives. Il s’observe qu’après les élections, les mêmes personnes qui venaient supplier la population pour avoir des voix, commencent à regarder cette dernière avec mépris et dédain. Changement d’adresse, changement de numéro de téléphone, ingratitude, inattention aux souffrances de la population…sont les quelques attitudes que développent les nouveaux riches qui roulent désormais carrosse, sabrent du champagne et se promènent avec Gardes du corps.

Selon le dernier rapport de la banque mondiale, 73% de la population, soit 60 millions de congolais vivent avec moins d’un dollars par jour. Ce seuil de pauvreté nauséabond et scandaleux prouvent à suffisance le désintérêt des dirigeants vis-à-vis de la souffrance de la population auprès de qui ils recourent pour briguer des postes de responsabilité.

2023 c’est une année électorale, il est temps pour les Congolais d’ouvrir l’œil et le bon, pour voir à qui donner mandat. Après trois cycles électoraux, nous avons suffisamment grandi en maturité électorale et un vote sanction s’impose pour un changement radical de la République Démocratique du Congo, longtemps retrouvée entre les mains inexpertes.