La situation sécuritaire dégradante dans la partie Est de la République démocratique du Congo demeure préoccupante et des déclarations fusent de partout pour condamner ces atrocités.

Jean-Thierry Monsenepwo, président de la ligue des jeunes de du parti politique Convention des Congolais Unis, CCU, fustige le silence des responsables de l’union sacrée qui continuent de zapper jusque là la situation scandaleuse en Ituri et au Nord-Kivu, pour se pencher aux luttes politiciennes.

Dans une interview accordée à la presse, le président de la jeunesse de la CCU est monté au créneau pour fustiger cette attitude peu patriotique de l’union sacrée, famille politique à laquelle il appartient.

“Vous devez savoir que l’union sacrée est une force politique qui compte en son sein des hommes et des femmes des valeurs. C’est grâce à cette force politique que le Congo engrange des résultats positifs dans plusieurs domaines de la vie sociale du pays. Mais seulement en tant que force politique ayant entre autre comme atout la majorité parlementaire, il est plus qu’important en cette période elle puisse faire entendre sa voix en soutien aux actions du chef de l’État et du gouvernement face à cette agression du Rwanda via les terroristes M23. Aujourd’hui, l’union sacrée est une masse sans énergie, un corps d’élite sclérosé dans le confort du pouvoir”, a lâché Thierry Monsenepwo.

Le président de la ligue des jeunes de la CCU pense par ailleurs que l’union sacrée se comporte en spectatrice de la guerre à l’Est alors que des morts sont comptés.

“La dernière fois que l’union sacrée a battu le rappel des troupes, c’était pour partager les postes dans les exécutifs provinciaux. Tout se passe comme si l’union sacrée a pris le pari de rester spectatrice face aux soubresauts des envahisseurs”, a fait savoir Jean-Thierry Monsenepwo.

Alors que l’opposition, la société civile ainsi que les différents mouvements citoyens à travers la République ont organisé tout à tour des actions pour soutenir les forces armées de la République démocratique du Congo, les communs des mortels demeurent ahuris du silence radio observé du côté de l’union sacrée.