Est-ce que nos magistrats le savent ? Le conseil supérieur de la Magistrature assume-t-il les conséquences de toujours transférer les détenus, prévenus-présumés innocents, en attente de jugements à La CPRK?
Le taux d’occupation des prisons congolaises reste, depuis plusieurs années, supérieur à 200%. Alors que partout ailleurs, ils parviennent à maintenir le nombre de prisonniers inférieur à celui de places disponibles.
Malheureusement c’est pire que cela, puisque, dans les maisons d’arret ( où sont incarcérés les prévenus- présumés innocents, en attente de jugement- et les condamnés à de courtes peines), il n’est pas rare de voir des taux d’occupation de 150,180, voire 200%. Cette situation est épouvantable et lamentable.
Il sied de rapeller que la surpopulation rend tout ingérable. Insupportable pour les prisonniers, les surveillants, les familles.
L’accroissement du nombre de détenus est le résultat soit d’une hausse du nombre d’entrées en prison, soit de l’allongement de la durée de la détention, soit des deux facteurs combinés.
La surpopulation carcérale VICIE absolument tout. Créant plusieurs épidémies causant des morts. Les détenus qui voudraient apprendre, étudier, travailler ne sont que très peu à le pouvoir, ce qui dénature totalement le sens que l’on voudrait donner à la peine.
La rééducation pose problème.
La surpopulation submerge les services pénitentiaires d’insertion et de probation et les rend impuissants à préparer les sorties.. En entraînant violences et tensions, elle nuit aux rapports avec les surveillants débordés.
Serait-il possible d’évoquer la question d’accès aux soins, et/ou à la nourriture saine et équilibrée ? NON.
Les effets néfastes de la surpopulation carcérale sont patents. D’abord, sur le plan strictement juridique, elle est un obstacle au respect de la loi. Elle ne permet pas de mettre en œuvre le principe d’encellulement. Ensuite la surpopulation carcérale ou la sur-occupation des cellules entraîne inévitablement une perte d’intimité, à l’origine de tensions et de frustrations ( favorisant aussi L’HOMO SEXUALITÉ).
La surpopulation carcérale rend les conditions de détention extrêmement difficiles et inhumaines mais aussi a de conséquences délétères sur la santé. Elle est source de violences et avive les tensions.
En fin, la surpopulation carcérale affecte le travail des personnels pénitentiaires, qui sont dans l’incapacité d’exercer leur mission, et accroît la penibilité de leur travail.
SI NOUS AVONS TORT, C’EST DIEU QUI A TORT.
SI NOUS AVONS TORT, CE QUE LA JUSTICE N’EXISTE PAS.
REPENSONS LE CONGO AVEC LE MOUVEMENT DES NATIONALISTES DIVERGENTS
PRINCE KINANA
PRÉSIDENT NATIONAL.