Délégué par le chef de l'État, Jean-Michel Sama Lukonde prend part au 10ème sommet de l'organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et de Pacific à Luanda en Angola. - Profondeur

Arrivé à 2h00 du matin, à Luanda en Angola, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde participe, ce vendredi 09 décembre, à Luanda, en Angola, au nom du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, au 10ème sommet de l’Organisation des États de l’Afrique, des Caraïbes et de Pacific.

Accompagné du Ministre d’État au Plan, Christian Mwando, et du Ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa, ainsi que de quelques experts de la Primature, le Chef du Gouvernement congolais a marqué sa présence à ce 10 ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’OEACP, qui se tient à Luanda autour du thème : ” trois continents, trois océans, un destin commun : construire une OECAP résiliente et durable”.

Les objectifs poursuivis par l’OECAP, tels que définis dans l’accord de Georgetown révisé, sont entre autres, la lutte contre la pauvreté dans les États membres, leur développement durable, ainsi que leur insertion dans l’économie mondiale.

La Secrétaire Exécutive Adjointe chargée de l’Intégration Régionale à la SADC, Angèle Makombo N’Tumba, qui a pris aussi part à ce sommet, s’est dite très satisfaite de la présence du Premier Ministre à ce sommet. 

“Le Premier Ministre de la RDC est là.  Il représente l’État. Il représente le Chef de l’État, parce que c’est le sommet des chefs d’État d’abord, puis des chefs de gouvernement de l’ACP. C’était bon qu’il soit là. C’est une marque de notre retour sur la scène internationale”, a-t-elle affirmé.

Il sied de signaler que ce sommet de l’OEACP constitue la plus grande organisation formelle et structurée des pays en développement répartis sur trois continents, résidant dans l’unité, la solidarité, la diversité culturelle.

Les chefs d’État sont conscients de la nécessité de renforcer et d’élargir le rôle et la visibilité de l’OEACP sur la scène internationale en revitalisant la coopération multilatérale par le biais des dialogues inclusifs et des partenariats équitables. Surtout, après avoir analysé la situation économique mondiale et les répercussions des tensions géopolitiques actuelles, les impacts de la pandémie de Covid-19, ainsi que les défis auxquels nos pays sont confrontés et préoccupés par des conflits et des guerres, les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique. La dégradation des terres et des océans, la polution et les chocs économiques, y compris ceux induits à la pandémie de covid 19, ont détérioré la situation de la sécurité alimentaire dans différents pays membres.

Par Hervé Itoma

Directeur Général