Conduite par son président, le pasteur Dodo Kamba, la délégation des confessions religieuses s’est entretenue ce lundi 05 septembre à Faden house à Kinshasa, avec le président de l’Ecidé, Martin Fayulu Madidi.

Au sortir de cet entretien, le président de la plateforme de confessions religieuses, le pasteur Dodo Kamba a fait savoir à la presse que leurs échanges ont porté sur le commentaire des différents faits d’actualités sans toutefois aller dans les détails.

“Nous venons de parler de notre organisation et de l’actualité. Nous avons appréciés sa disponibilité et sa promptitude à sa juste valeur. Nous sommes dans une démarche et nous apprécions la manière dont il nous a reçus. Ce n’est pas la première, il est habitué aux hommes de l’église”, a déclaré le président de la plateforme des confessions religieuses, le pasteur Dodo Kamba.

Si rien de plus profond n’a filtré des échanges entre Martin Fayulu et les confessions religieuses, des observateurs avertis voient dans la démarche des confessions religieuses, la tentative de convaincre les états majors politiques hostiles à l’actuel bureau de la Ceni à revenir à la raison au moment où le pays s’approche à organiser les élections.

L’une des personnalités politiques hostiles au bureau de la Ceni dirigé à ce jour par Denis Kadima et victime selon lui, d’un hold-up électoral en 2018, Martin Fayulu est le premier des acteurs politiques à recevoir dans ses installations Dodo Kamba et son équipe.

Pour rappel, la désignation de Denis Kadima à la tête de la centrale électorale a fissuré les confessions religieuses au point de contraindre les catholiques et les protestants à claquer la porte de cette plateforme, accusant les six autres à jouer le jeu du pouvoir.

Dans la foulée, le Secrétaire Général de la Cenco et le porte-parole de l’ECC ont dénoncé les menaces venant du pouvoir en place qui planaient sur eux pour désigner coûte que coûte Denis Kadima.

Dans cet imbroglio, l’Assemblée nationale a entériné le procès-verbal présenté par Dodo Kamba au nom de six autres confessions religieuses, après un premier refus pour renvoyer les deux parties sur la table de négociation.

En dépit de l’opposition manifestée par le FCC, Ensemble pour le changement et Lamuka, contre toute attente le président de la République décida de signer l’ordonnance qui a investi le présent bureau de la Ceni.

Après l’Abbé Malulu en 2006, le Pasteur Ngoy Mulunda en 2011 et Corneille Naanga en 2018, la problématique de la désignation des animateurs continuent de diviser la classe politique.

Le combat pour la vérité des urnes n’est-il pas déjà déclenché avant le verdict final?
Affaire à suivre!