Dans son interview accordée à la presse après sa rencontre à la cité de l’Union Africaine avec le chef de l’État, Vital Kamerhe s’est lâché sur le procès 100 jours qui l’a emmené en prison.

“Politique n’est pas le mot qui convient. C’était un procès cynique. Quand je clamais mon innocence personne ne voulait me croire. J’avais dit la vraie justice viendra de Dieu”, a lâché Vital Kamerhe.

Le Président de l’UNC promet de parler davantage dans les jours qui viennent de la conception du projet 100 jours mais aussi des différents contours qui ont conduit à sa condamnation.

“Le projet 100 jours a fait couler beaucoup d’encres. Il est temps que Monsieur Kamerhe qui ne pouvait pas parler parce qu’il était prisonnier, parce qu’il a une certaine éthique, parce qu’il a réservé la primeur au président de la République, de parler.
Nous allons parler de ce projet pour montrer que depuis 1960, il n’y a aucun programme conçu en 15 jours qui a laissé des traces indélébiles en 9 mois. Cela n’existe pas!”, a fait savoir celui que les Congolais appellent VK.

Par ailleurs, Vital Kamerhe se dit prêt à repartir sur des nouvelles bases.