Affrontement FARDC-M23 : l'armée congolaise a récupéré des armes et des effets militaires abandonnés par les rebelles dans leur fuite. - Profondeur

Une vive tension secoue la province du Nord-Kivu suite aux affrontemens qui opposent les forces armées de la République démocratique du Congo aux rebelles M23 depuis lundi 23 mai dernier.

Ce mercredi 25 Mai, la situation s’est dégradée considérablement suite à la progression des rebelles jusqu’à quelques kilomètres de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole du gouvernement militaire du Nord-Kivu, a fait savoir à travers un communiqué que plus de 20 obus et bombes ont été tirés de l’Est vers l’ouest sur l’axe routier Goma-Rutshuru, le mardi 24 et mercredi 25 Mai sur le territoire congolais à Katale, non loin de la piste d’aviation de l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), à Rumangabo et les environs.

Outre les bombes et obus tirés sur le territoire congolais, la position des forces armées de la République démocratique du Congo a également été ciblée par les assaillants, notamment celle de Ruhunda, située sur la montagne de Karisimbi à Kabumba, à 20 kilomètres de la ville de Goma.

Dans leur réplique, les FARDC ont créé la débandade totale dans le camp des ennemis jusqu’à les pousser à abandonner certains de leurs outils récupérés par l’armée congolaise.

Il s’agit notamment d’un mortier de 60 mm, d’une arme AK 81, de 8 roquettes antitank, d’une chaîne de munitions de PKM, d’une paire de tenue militaire, d’un casque et de deux gourdes militaires “non utilisés ni par les FARDC, ni par le M23”.

Le porte-parole du gouverneur militaire informe l’opinion nationale et internationale que le général Constant Ndima, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a saisi le mécanisme conjoint de vérification élargi de la conférence internationale pour la région des grands lacs pour enquêter sur l’origine des incidents qui ont frappé la province, et appelle également la population au calme.

Ci-dessous le communiqué des FARDC.

Par Hervé Itoma

Directeur Général