En dépit de la partialité manifestée par le modérateur de la séance dans la conduite du débat, le porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya, a étalé le non-respect des droits de l’homme par les rwandais qui tentaient de charger la RDC dans ce chapitre.
Un débat houleux a éclaté entre les deux parties ce mardi 05 novembre à Genève en marge de la session de l’examen périodique universel du conseil des droits de l’homme.
Pour le porte-parole du gouvernement congolais qui a d’abord rejeté en bloc la rhétorique « mensongère habituelle » du Rwanda, «les choses auraient été plus simples si le Rwanda avait sorti ses troupes du territoire congolais».
À titre illustratif, Patrick Muyaya évoque les atrocités subis par les femmes et les enfants se trouvant dans des zones en conflit, avec pour conséquence le déplacement d’environ deux millions de personnes qui vivent dans des conditions inhumaines.
Accablée par les faits mis à sa charge par la délégation congolaise, la partie rwandaise n’a pas réussi à se dépêtrer de ces graves accusations.