Insécurité au Maï-Ndombe : les embarcations à destination de Kwamouth interdites de naviguer sur le fleuve Congo du côté de la rive de Congo Brazzaville. - Profondeur

Après l’attaque meurtrière qui a eu lieu mardi 14 mars dernier, occasionnant ainsi la disparition d’une centaine de personnes, les embarcations à destination de Kwamouth sont interdites de naviguer sur le fleuve Congo sur la rive de la République du Congo.

Sur place, le dispositif sécuritaire est renforcé dans plusieurs villages notamment “Kaba l’école” au Congo d’en face.

Le président de la société civile de Kwamouth rapporte que les embarcations qui empruntent la rive de Kwamouth sont tracassées par les assaillants armés qui opèrent dans la région. Martin Suta exige des dispositions sécuritaires urgentes des autorités pour mettre fin à ces tracasseries du côté de la RDC.

“La situation ne fait que s’empirer puisqu’actuellement le gouvernement du Congo Brazzaville a placé les militaires le long de tous les villages se trouvant au bord du fleuve empêchant les baleinières de la RDC de passer par là après les attaques contre l’autre embarcation. Ils ont placés les militaires à Kaba, tout au long de Kunzulu, actuellement ce sont les embarcations qui prennent la destination de Kwamouth paient des sommes colossales aux assaillants du côté de Kwamouth”, a indiqué Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth.

Le 14 mars dernier, une embarcation à destination de l’Equateur transportant à son bord plus de 200 personnes a été attaquée par des hommes armés au village “Kaba l’école” (Congo Brazzaville). D’après l’administrateur du territoire de Kwamouth, les assaillants seraient venus de la rive Kwamouth et auraient traversé la rive du Congo Brazzaville afin d’attaquer cette baleinière. Le bilan définitif communiqué par cette autorité avait fait état de 9 corps de passagers retrouvés morts plus le capita du village Kaba l’école tué par les assaillants, plus de 100 disparus et 22 rescapés.

Par Hervé Itoma

Directeur Général