Du rififi à l'ECC : André Bokundoa a-t-il vendu une partie l'école Lisanga à un sujet libanais? - Profondeur

Pasteur responsable de l’Eglise du Christ au Congo, Monseigneur André Bokundoa est pointé du doigt comme auteur de la vente de l’école Lisanga située à Gombe.

D’après le récit des dirigeants de cette école, tout a commencé lors des vacances de Noël lorsqu’un sujet libanais a débarqué sur le lieu accompagné de son équipe pour lancer les travaux de construction sur l’espace récréatif de l’école.

“Nous avons juste vu les gens déposer d’abord le sable, les sacs de ciment et tant d’autres matériaux de construction. En voulant savoir la raison du déploiement de ces histoires à l’école, ils nous ont appris qu’ils ont acheté l’espace récréatif de l’école et l’argent aurait été remis au responsable de l’ECC, Monseigneur André Bokundoa. L’acquéreur est un sujet libanais qui dit détenir tous les documents légaux prouvant que la vente s’est passée en bonne et due forme”, a relaté un des responsables de cet établissement dans un reportage diffusé dans les médias de la place.

Par ailleurs, la même source renseigne que l’ordre a été donné par la hiérarchie de l’ECC à l’endroit des responsables de l’école Lisanga pour ne pas empêcher les travaux de construction menés de manière expéditive dans cet établissement.

“Nous nous sommes opposés à cette invasion mais malheureusement notre hiérarchie ne voit pas le problème d’un même œil que nous. L’ordre a été donné pour laisser ce sujet libanais faire de l’espace récréatif de l’école ce qu’il souhaite”, a-t-elle poursuivi.

Face à cette situation honteuse et ridicule qui va dans le sens de marcher sur l’éducation et la formation des enfants, la balle est dans le camp du Ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique, de surcroît Professeur de Droit, pour taper du poing sur la table et siffler la fin de la récréation dans son secteur qui s’avère vital pour l’avenir de la République.

Par Hervé Itoma

Directeur Général