Patricia Nseya, Rapporteure du bureau de la Ceni, juge insuffisant le délai accordé à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Prenant généralement 90 jours lors des précédents cycles électoraux, le calendrier électoral publié récemment par la Ceni n’accorde que 30 jours à l’enrôlement des électeurs.

« Au moment où la Ceni veut améliorer les relations avec les parties prenantes pour une plus grande confiance, mon inquiétude se situe plutôt au temps accordé à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Ainsi, j’estime qu’il y a risque de ne pas atteindre le résultat escompté de 50.000.000 d’enrôlés attendus en 30 ni 45 jours », lit-on dans la correspondance de Patricia Nseya.

Alors que la Ceni a augmenté le nombre de centres d’inscriptions, Patricia Nseya estime que ceci n’est pas une garantie pour enrôler un nombre massif d’électeurs.

Dubitative quant à la matérialisation de cette étape inscrite au calendrier électoral, Patricia Nseya met sur la place publique les difficultés qui attendent la Ceni.

« La maîtrise de nouveaux centres d’inscriptions et de nouveaux kits électoraux ; le temps qu’un enrôlé passe devant le kit d’enrôlement ; le temps prévu pour la sensibilisation ; l’instabilité sécuritaire dans certaines parties du pays qui peut limiter le déplacement de la population vers le CI et aussi les aléas climatiques », constituent les difficultés et défis qui attendent la Ceni durant cette période comme indiqué par la Rapporteure du bureau de la Ceni.

Il sied de noter que Denis Kadima a annoncé pour fin décembre, début janvier le lancement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

By Hervé Itoma

Directeur Général