Le torchon brûle entre le ministère des médias, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication ainsi que l’Union Nationale de la Presse du Congo. À la base de ce désaccord, les interférences du ministère de la Communication et du CSAC dans les affaires de l’UNPC.
Au cours d’une conférence de presse organisée ce lundi 31 octobre à Kinshasa, les commissions permanentes de l’UNPC sont montées au créneau pour exprimer leur indignation face à ce qu’elles qualifient d’ingérence du ministre Patrick Muyaya et du CSAC en complicité avec le président de l’UNPC.
Ainsi, les commissions permanentes de l’UNPC ont décidé à l’unanimité de désavouer Gaby Kuba Bekanga, président national de l’Union ; pour “incompétence, trahison et abandon de poste”, et les mêmes commissions demandent à la commission de discipline de s’autosaisir afin de le juger devant le tribunal des pairs pour des “sanctions exemplaires”.
Au cours de la même conférence de presse, les commissions permanentes ont décidé de lancer la pétition pour récolter un tiers de signature des professionnels des médias afin d’organiser un congrès extraordinaire.
À travers ses commissions permanentes, l’UNPC demande au gouvernement de lui doter directement d’un budget pour son congrès, “pas question d’intermédiaires”, martèle-t-elle.
Notons que les commissions permanentes de l’UNPC mettent en garde Patrick Muyaya, en lui rappelant que l’UNPC “n’a jamais été un service du ministère de la communication et des médias mais plutôt un partenaire”.
Il sied de rappeler que l’UNPC soupçonne Patrick Muyaya et le CSAC en complicité avec le président de l’Union de vouloir s’immiscer dans ses affaires en tentant de se procurer le budget au trésor public pour organiser le congrès extraordinaire de l’Union, sans l’aval de toutes les commissions permanentes qui composent l’UNPC.
