Le président national du parti AGIR, Yannick Lukusa, a au cours d’une interview accordée à profondeur.net analysé la décision du conseil de sécurité des nations unies relative à  l’embargo sur l’achat des armes par la République démocratique du Congo.

Pour Yannick Lukusa, la notification préalable remonte depuis 2018 et cela ne peut guère être comprise comme un embargo d’autant plus que la RDC est à même de s’armer.

À l’en croire, la notification préalable est une disposition prise par le conseil de sécurité des nations unies visant à encadrer d’éventuels achats des munitions.

Vu la grandeur du pays et la densité de sa population, et sachant que l’autorité publique de l’État n’existe pas dans toute l’étendue du pays, il est inconcevable de libéraliser l’acquisition des armes en République démocratique du Congo, a-t-il enrichi.

S’agissant de la position prise par la Chine, la Russie et le Gabon lors de la décision du conseil de sécurité des nations unies qui malheureusement soulève des ambiguïtés au sein de l’opinion publique, cette attitude a été précipitée par ces pays partenaires, a-t-il conclu.