Condamné à près de deux ans de prison en juillet 2021 pour incitation à la désobéissance civile, Jacky Ndala, coordonnateur de la jeunesse d’Ensemble pour la République a recouvré sa liberté ce samedi 18 juin 2022.

Bénéficiaire de la grâce présidentielle, Jacky Ndala a patienté six mois pour rentrer dans ses droits et promet de continuer avec son engagement politique tout en réaffirmant son soutien aux forces armées de la République démocratique du Congo.

Par contre, Barnabé Milinganyo, condamné en décembre 2020 pour offense au chef de l’État, n’a pas bénéficié de cette grâce présidentielle.

À en croire les sources proches de la justice, son nom serait élagué de la liste des bénéficiaires de la grâce présidentielle au niveau du Conseil national de sécurité.

La parole du chef de l’État vaut force de loi, dit-on. Il est déplorable de constater que la décision du chef soit foulée aux pieds par des gens qui sont déterminés à ériger l’arbitraire en mode de gestion.

Barnabé Milinganyo représente quelle menace pour le chef de l’État pour le maintenir en prison? En quoi sa mise en liberté offusque-t-elle ses détracteurs? Pourquoi la parole du chef de l’État n’est pas respectée à la lettre? Autant de questions qui suscitent notre curiosité.

Il est impérieux pour les autorités de revoir le cas de Barnabé Milinganyo.

By Hervé Itoma

Directeur Général