Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA LINGA, a présidé, au Collège Boboto, l’atelier sur l’appropriation du processus électoral par les étudiants initié par la Représentation des étudiants du Congo (REC).
Ces moments d’échanges organisés en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES) et l’Institut Républicain International (IRI) auxquels prenaient part notamment Joséphine NGALULA, membre de la Plénière, ont permis d’évoquer des questions en lien avec la publication des listes électorales dans les antennes de la CENI, la sensibilisation électorale, l’observation des élections et la mobilisation des étudiants.
Le 2e Vice-Président de la CENI a réaffirmé le ferme engagement de la Centrale électorale à respecter le délai constitutionnel pour la tenue le 20 décembre 2023 des scrutins combinés. Relevant que cet objectif est bien à la portée de la CENI qui a mobilisé toutes les énergies pour y parvenir.
«Nous sommes à 13 jours de la tenue effective des élections, à moins que Dieu Tout-Puissant ne décide autrement, la CENI est résolument engagée à organiser les scrutins combinés prévus dans le délai constitutionnel. Cet objectif est à notre portée. Nous lisons comme tout le monde sur les réseaux sociaux qu’il y aura report pour des questions logistiques, les Dispositifs électroniques de vote ne sont pas déployés, des problèmes à gauche à droite persistent. Nous voulons, à cette occasion, nous focaliser aujourd’hui sur les questions essentielles concernant le vote. Et comment cela va se passer! Parce que nous avons eu plusieurs cadres de concertations avec les acteurs politiques, la société civile sur le processus électoral. Présentement la CENI s’attelle à afficher les listes électorales au niveau de ses antennes par bureau de vote, s’appliquant à résoudre les questions liées à la défectuosité des cartes d’électeur. Aucun Congolais éligible au vote ne sera privé de son droit. La CENI s’emploie à mettre sur pied toutes les mesures d’encadrement autour de cette question», a affirmé Didi MANARA LINGA.
Auparavant, dans son mot de bienvenue, Prince WEMBOLENGA KAMANA, Vice-Président National de la REC, a souligné que ces assises répondent à la préoccupation de voir la composante estudiantine être considérée comme partie prenante au processus électoral en République démocratique du Congo, au même titre que d’autres forces vives de la nation avec une population estimée à plus ou moins 16 000 000 d’étudiants disséminés sur toute l’étendue du territoire national.
D’où l’intérêt, à ses yeux, de voir se développer de pareils cadres de réflexion dans le but de renforcer leur compréhension, suscitant leur implication dans le processus électoral en RDC.
Il a loué l’engagement de ses congénères à promouvoir les élections libres, justes et transparentes, mais aussi, à développer un état d’esprit d’acceptation des résultats afin de ne pas tomber dans la manipulation politicienne.
L’auditoire a suivi avec une attention soutenue deux communications introduites par Samir MALANDA, expert juriste à la CENI qui a abordé des questions relatives au processus de vote, à la compilation et la publication des résultats provisoires, la cartographie des bureaux de vote et les opérations de dépouillement.
Avant que Yves KOTHA, Directeur informatique, n’explique le fonctionnement du Dispositif électronique de vote (autrefois appelé machine à voter) assorti de quelques simulations de l’opération proprement dite pour une meilleur assimilation de l’assistance.
Le 2e Vice-Président de la CENI s’est soumis, au cours de la partie interactive, au jeu de questions-réponses, jetant la lumière sur un certain nombre de préoccupations soulevées par les participants.
CELCOM/CENI avec Profondeur.net