Alors que certaines indiscrétions laissent entendre que Moïse Katumbi court une invalidation de sa candidature à l’élection présidentielle, la synergie des jeunes du Katanga hausse le ton face à cette manœuvre dilatoire.
Ce jeudi 19 octobre, la synergie des jeunes du Katanga a déposé son mémorandum au siège de la Fondation Katangaise pour mettre en garde la Commission Electorale Nationale Indépendante et la Cour Constitutionnelle, deux institutions pointées du doigt accusateur comme organisatrices de ce coup et jugées partiales.
«Nous exigeons à ce groupe de fossoyeurs de ne pas plonger la RDC dans le chaos en invalidant injustement et sans fondement la candidature de Moïse Katumbi ; demandons à la Fondation Katangaise de mobiliser toutes les communautés de souche Katangaise afin de barrer la route à ces inciviques ; demandons au gouvernement et à d’autres services non habilités d’éviter d’interférer dans l’analyse et le traitement des candidatures en exploitant des raisons fallacieuses soit sur la nationalité soit sur des affaires juridiques ; appellons la CENI de faire montre de son indépendance et de son impartialité dans le traitement des candidatures et l’organisation des élections ; prenons à témoin la communauté internationale à témoin contre les conséquences qui surviendraient de suite de cette invalidation, car, pour les Katangais, ça passe ou ça casse!», peut-on lire dans le mémorandum de la synergie des jeunes du Katanga.
Il sied de souligner que la synergie des jeunes du Katanga fonde sa déclaration sur les messages et vidéos distillés dans les réseaux sociaux par des personnes proches du pouvoir.
Elle met en garde la CENI et la Cour constitutionnelle contre toute partialité et attitude partisane.