Félix Tshisekedi n’en peut plus des critiques de l’église catholique et principalement celles de l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, qui dénonce de temps en temps la gestion « catastrophique » du pays.
Ayant trop encaissé les critiques des évêques catholiques en général et celles de Fridolin Ambongo en particulier, Félix Tshisekedi a profité de sa participation au jubilé de l’évêque de Mbuji-Mayi pour régler ses comptes au Cardinal et d’autres évêques.
« Et c’est peut-être ici l’occasion pour moi de tirer la sonnette d’alarme par rapport à une certaine dérive constatée au sein de l’église catholique. Une dérive que je qualifierai de dangereuse, surtout en cette année électorale.
L’église doit être au milieu du village. Ici je suis tenté de dire l’église doit être au milieu des Congolais. Elle doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité. L’Église doit accompagner tous les Congolais qui sont en politique de la même manière. Je ne reculerai pas devant les menaces et les intimidations de tout genre », a répliqué Félix Tshisekedi aux critiques des évêques.
D’un ton menaçant, Félix Tshisekedi promet l’enfer à ses adversaires politiques qui selon lui peaufine des stratégies pour menacer la sécurité de l’État.
« Je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce qu’on en dira : violation des droits de l’homme, privation des libertés. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit », a-t-il dit.
Il sied de rappeler que Félix Tshisekedi séjourne dans le Grand Kasaï depuis vendredi dernier. Il a entamé sa mission à Kananga avant de traverser de l’autre côté de Mbuji-Mayi.