Plusieurs organisations environnementales demandent à Félix Tshisekedi d'éjecter Ève Bazaiba du Gouvernement pour "incohérences dans sa gestion". - Profondeur

Les ONG OCEAN ; GTCRR ; CODELT ; REPALEF et ROSCEVAC accusent la VPM de l’environnement, Ève Bazaiba de semer un désordre sans précédent dans ce secteur. Selon ces ONG, Ève Bazaiba est entrain d’instaurer une sorte de dérive, avec des incohérences dans sa gestion et une confiscation de l’espace démocratique.

Trois griefs sont retenus contre la VPM Ève Bazaiba à savoir : Le tripatouillé du projet du décret du Conseil Consultatif National des Forêts en se donnant des super-pouvoirs, notamment en se plaçant elle-même comme Présidente du Conseil, créant ainsi un conflit d’intérêts ; la présentation au Conseil des Ministres d’un rapport non adopté par les experts ayant pris part aux travaux de la commission de ré-visitation de contrats des concessions forestières, ce qui serait précipité et suscite des doutes quant à ses intérêts personnels. La version du rapport présenté par la VPM au Conseil des Ministres est en contradiction avec les recommandations des experts ; l’instauration d’une gouvernance dictatoriale depuis sa prise de fonction, mettant en mal même les partenaires techniques et financiers.

Visiblement lassées par la politique menée par Ève Bazaiba, ces ONG menacent d’attaquer en justice ces documents qui ont été validés en Conseil des Ministres si le Président n’intervient pas.

Il sied de noter que ces différentes ONG demandent à Félix Tshisekedi d’éjecter Ève Bazaiba du Gouvernement d’autant plus que sa politique ne corrobore pas avec la vision du chef de l’État, disent-elles.

Par Hervé Itoma

Directeur Général