S’adressant à la population de Mbandaka où il a séjourné en marge de la conférence des gouverneurs tenue en début de cette semaine, Félix Tshisekedi a passé en revue quelques sujets d’actualités devant la foule venue en masse l’écouter. Parmi les sujets abordés par le Président de la République, figurait notamment la lutte contre la corruption.

Dans son speech, le chef de l’État a de nouveau loué le travail réalisé par Jules Alingete et l’Inspection Générale des Finances, dans leur mission de sécuriser les finances publiques longtemps exploitées à des fins personnelles par les délinquants financiers.

« Connaissez vous l’IGF? Depuis mon avènement au pouvoir, je suis entrain de lutter contre la corruption. L’Insepection Générale des Finances redynamisée sous mon règne nous permet aujourd’hui de bloquer certains détournements et améliorer les recettes publiques mais ce n’est pas encore suffisant, le Congo regorge beaucoup d’argent mais qui souvent échappe au Trésor public, si nous arrivons à travailler encore davantage contre la corruption et le détournement, toutes les préoccupations évoquées ici, vos problèmes, on n’en parlera plus, des solutions seront déjà trouvées. Aidez-nous, chacun partout où il se retrouve doit travailler pour l’intérêt de la République, mettons-nous ensemble pour faire avancer notre pays et décoller pour son développement », a lâché Félix Tshisekedi.

Lors de sa nomination, l’inspecteur général des finances en chef, Jules Alingete Key a trouvé un service connu seulement de la haute sphère politique mais totalement méconnu du Congolais lambda, alors que l’Inspection générale des Finances (IGF) a été créé par ordonnance n°87-323 du 15 septembre 1987 du Maréchal Mobutu en 1987. A sa création et pendant le long règne de Mobutu (32ans), comme durant les 21ans du règne des Kabila (père et fils), l’IGF était un service sans actions de grande envergure.

Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi, l’IGF joue pleinement son rôle dans une République qui se veut démocratique. Avec Jules Alingete Key à sa tête, le travail réalisé par l’IGF est désormais connu dans toutes les vieilles démocraties (France, Belgique, Etats-Unis…) et ailleurs.

Elle joue un grand rôle dans la mobilisation des recettes publiques, avec sa patrouille financière. Cette patrouille financière générale dans les finances publiques, d’après Jules Alingete reste la clé principale de l’éradication des antivaleurs dans la gestion publique. Ce qui a permis à l’Etat d’atteindre un niveau de mobilisation des recettes publiques propres de l’ordre de 10 milliards USD alors qu’avant 2020, cette mobilisation se situait à 3 milliards USD. Et cette performance se réalise malgré les différentes crises mondiales ayant négativement impacté l’économie mondiale, de 2020 à ce jour (Covid-19, guerre russo-ukrainienne).

By Hervé Itoma

Directeur Général