Il (Muzito) était le premier à exiger au gouvernement de quitter l’EAC , personne ne l’avait écouté, comme toujours. Le gouvernement a même rejeté, par l’entremise de son porte-parole.

Aujourd’hui avec les propos tenus à Nairobi par le Président Burundais, tout le monde lui donne raison.

Le premier acteur politique à rejoindre Muzito c’est le Président de l’Ecide Martin Fayulu, qui venait de refuser la force régionale et sonner l’alarme sur le propos du Président Burundais, actuel Président de l’EAC.

« Quant à nous, Congolais, nous avons le devoir, conformément à l’article 63 de notre Constitution, de défendre l’intégrité territoriale de notre pays et donc de
refuser qu’une portion de notre territoire national soit sous contrôle des forces étrangères de la Communauté d’Afrique de l’Est. Car, aucun centimètre carré de
notre territoire ne peut échapper à notre contrôle et notre sécurité ne peut être sous-traitée à quelques milliers des militaires Kenyans, burundais et ougandais en coopération avec les renseignements militaires rwandais », extrait de l’adresse de Martin Fayulu de ce 29 Novembre.

Pour rappel, c’est la nième fois que l’ancien Premier Ministre Muzito pond un raisonnement, contesté au départ, après rallié par tous dans le futur. L’occasion de rappeler sa proposition de faire la guerre au Rwanda avec possibilité d’annexion, l’expulsion de l’ambassadeur Rwandais et Ougandais, que la RDC quitte l’EAC, etc.

Il est le temps pour ceux qui dirigent d’écouter l’élite congolaise affranchie.

By Gramic