Suite à sa dénonciation et son mécontentement par rapport à la mise en place d’une commission spéciale des auditions des députés nationaux Delly Sessanga et Jean-Baptiste Kasekwa, l’élu de la Funa, Ados Ndombasi, se dit indigné par la dictature installée par Christophe Mboso à la chambre basse du parlement.
«Nous sommes contre l’installation de cette commission spéciale, nous avons au niveau de l’Assemblée nationale un comité de sage qui a pour objectif de régler le différend entre députés nationaux. Pendant que le monde fustige le train de vie de nos institutions, on va délibérément créér une commission spéciale budgétivore! Nous fustigeons la dictature installée par le président Mboso, une dictature qui a pour but de museler les députés nationaux.
L’Assemblée Nationale ressemble aujourd’hui à une garderie, deux députés nationaux se sont exprimés librement et voilà que toute une institution s’accorde à le flageller. Nous disons non a cet acharnement», a-t-il déclaré.
Ados Ndombasi s’interroge sur l’opportunité de la mise en place de cette commission, sur décision du Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso alors qu’il existe déjà un comité de sage.
« Mboso veut-il installer une commission spéciale qui vient détruire les députés et le comité de sage? », se demande Ados Ndombasi.
Et d’ajouter : « Dans un pays en crise comme le nôtre, nous avons des matières importantes et urgentes à gérer.
27 millions de congolais sont en insécurité alimentaire ; plus de 10 millions d’enfants souffrent de la mal nutrition ; l’insécurité dans l’est du pays ; Bunagana entre les mains du m23 depuis 120 jours ; les kuluna en plein Kinshasa, et nous passons notre temps à créér des commissions spéciales abjectes pour nourrir des députés affamés qui sont à la solde du bureau non… »
Ados Ndombasi, est à ce jour menacé par le président de l’assemblée nationale qui sans honte ni vergogne s’est décidé d’installer la dictature à outrance dans un Etat qui se dit démocratique, avec comme l’idée de fragiliser et museler le combat et la détermination de l’élu de la Funa pour l’émergence du pays.
D’où, on s’interroge si la liberté d’expression garantie par la constitution est toujours en vigueur au sein de cette chambre qui est sensé être un véritable temple de la démocratie hors dans le contexte actuel, la chambre basse du parlement congolais est devenue une caisse de résonance pour Mboso et le régime en place dans un État républicain et démocratique.